Ensemble scolaire

SFA a 40 ans !

 Joie d’accueillir, en ces jours de fête de début octobre 2023, membres de la communauté éducative et invités  pour un temps de bénédiction de nos nouveaux locaux,  un temps d’échanges et de partage avec nos anciens pour relire ensemble ce qui fait notre établissement depuis 40 ans, les valeurs qui nous animent solidement ancrées dans l’Evangile, son histoire, son projet éducatif.  A cette occasion,  le projet d’établissement, fruit du travail de toute une communauté   a été promulgué. 

Un établissement est vivant, tout comme son projet éducatif,  il est à l’image de toutes les personnes qui ont œuvré et œuvrent au quotidien pour répondre à la mission confiée par notre évêque. Nous perpétuons aujourd’hui encore l’esprit des fondateurs qui ont bâti, il y a 40 ans, une école catholique, porteuse du message de l’évangile, une Ecole ouverte à tous, une école soucieuse d’établir des relations vraies, une école ouverte sur la vie, une école juste, une école éducatrice de liberté. Ces quelques mots sont extraits du projet éducatif initial.

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Les actus de l'ensemble scolaire

Les élèves BIA SFA 2025, fiers de leur diplôme à l’aéroclub André Tesson de Saint Cyr l’Ecole

Les jeunes diplômés du BIA ont officiellement reçu leur diplôme à l’Aéroclub André Tesson de Saint-Cyr-l’École, où ils ont effectué leur vol d’initiation.

L’Aéroclub André Tesson a réalisé cette année 13 vols BIA pour l’établissement Saint-François d’Assise.

Christine Debouzy, présidente de l’Association française des femmes pilotes et ex-pilote d’Air France sur A380, a présenté l’actualité de l’aéronautique féminine ainsi que les possibilités de bourses offertes aux jeunes postulantes. Les élèves ont partagé leur expérience et leur enthousiasme à la suite du stage de planeur gratuit effectué cet été à Issoudun.

Marc Duleba, formateur BIA, a fait un retour sur la fête BIA et sur la visite du site FedEx de l’aéroport de Roissy. Le président de l’aéroclub, Alain Henry, a répondu aux questions des diplômés concernant les possibilités de poursuite de leur formation de pilote privé au sein de l’aéroclub.

Un goûter convivial a conclu cet après-midi, réunissant les diplômés, leurs familles, les formateurs et les instructeurs de l’aéroclub, pour des échanges à la fois fructueux et gourmands.

Bac 2025 : nos lycéens décrochent leur ticket pour l’avenir !

Vos enfants profitent déjà de ces premières semaines de repos après une année où chacun d’entre eux a donné le meilleur de lui-même. C’est une fois de plus l’excellence des résultats aux examens qui nous rend fiers de la réussite de nos élèves de 3ème et de terminale avec un taux de 100 % de réussite, cela témoigne des efforts et du travail fournis par chacun d’eux !

C’est aussi la reconnaissance de la grande qualité de l’enseignement et de l’accompagnement dispensé par l’ensemble de l’équipe éducative, du dynamisme pédagogique auquel nous tenons à Saint-François d’Assise.

Concours National de la Résistance et de la Déportation 2024-2025

Mardi 10 juin quelques élèves T1 et T6 ont eu l’honneur d’assister à la cérémonie de remise des prix du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD) 2024-2025, organisée à la préfecture des Yvelines, en présence de M. Frédéric Rose, préfet du département, et du député Laurent Mazaury.

Le projet mené  par Virginie Lefebvre avec deux classes de terminale (1 et 6), « Les hauts lieux de mémoire et l’engagement citoyen », a obtenu la 2ᵉ place dans la catégorie projet collectif lycée. Un beau moment d’émotion et de fierté pour une toute première participation. Ce prix vient récompenser le sérieux, la créativité et l’investissement des élèves tout au long de l’année. 

Pour plus d’informations sur le concours :

https://www.education.gouv.fr/le-concours-national-de-la-resistance-et-de-la-deportation-4295

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Les actus du collège

Le Roman d’une vie, d’après Victor Hugo – Sortie des 4èmes au théâtre Montansier à Versailles

Porter Les Misérables au théâtre ? Le Studio théâtre de Stains a choisi un angle audacieux : le jeune Hugo rencontre ses propres personnages, Jean Valjean, Fantine, Cosette, Gavroche… Sa vie entière en sera bouleversée et il luttera sans relâche pour tous les misérables, pour les droits des enfants…

Les élèves de 4e ont été touchés par l’engagement de Victor Hugo, par son combat contre la pauvreté, contre l’ignorance.

Merci à la metteuse en scène et aux comédiens qui ont rendu accessible et vivante cette œuvre de Hugo toujours d’actualité !


« Ce spectacle m’a étonnée, dans le bon sens du terme : au début j’étais un peu sceptique à propos du mélange entre Les Misérables et la vie de Victor Hugo. Les acteurs étaient vraiment dans leur rôle, j’ai accroché tout au long du spectacle. »

« Grâce aux projections, on était immergé dans l’histoire, on comprenait l’enchaînement des actions ; c’était très beau. »

« La mise en scène mettait en valeur les idées de Victor Hugo, ses luttes pour le peuple. »

«  J’ai apprécié le moment d’échange avec les comédiens et la metteuse en scène, ils aiment le contact avec les adolescents. »

« La pièce était instructive et captivante, le lieu magnifique : une vraie belle expérience. »

Les préinscriptions 6ème approchent ! Ouverture dès le lundi 6 octobre.

L’établissement Saint-François d’Assise a le plaisir d’annoncer l’ouverture des préinscriptions 6ème pour l’année scolaire à venir 2026-2027.
À partir du lundi 6 octobre, vous pourrez effectuer les démarches nécessaires afin de réserver une place pour votre enfant.

Les préinscriptions se dérouleront :

Nous invitons les parents intéressés à procéder aux démarches dès l’ouverture afin de garantir la meilleure organisation possible.

Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à contacter notre secrétariat au 01 39 44 17 89 ou par courriel à secretariat-manet@saint-francois.net.

Découverte de l’AS pour les collégiens

Le mercredi 17 septembre après-midi, les élèves de sixième du collège Saint-François d’Assise ont participé à l’activité découverte de l’AS.

Cet après-midi a pour but de faire découvrir la plupart des activités sportives de l’Association sportive de Saint François d’Assise, que les jeunes soient déjà inscrit ou pas. Le soleil était au rendez-vous pour présenter les activités en plein air dans la cour.

Les actus du lycée

Un projet de cœur mené par les élèves du lycée !

Dans le cadre d’Octobre Rose, mois consacré à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein, nous avons proposé un atelier de couture de coussins/cœur aux lycéens.

Chaque semaine pendant plusieurs séances, nous avons accueilli des élèves motivés et volontaires.

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Cet atelier a été plus qu’un moment de fabrication ; c’était un lieu d’apprentissage, d’entraide et de coopération où chacun a pu progresser à son rythme dans une ambiance chaleureuse.

Au-delà des compétences pratiques, c’est un projet qui donne du sens. Il a permis d’éveiller les consciences sur l’importance d’un dépistage précoce et sur la force de solidarité même à travers de petits gestes.

Ce sont quelques 25 coussins qui ont été réalisés.

BRAVO aux élèves pour leur implication, leur patience et leur générosité !

Morgane NIGEN (assistante d’éducation) et Isabelle GUIGNARD (infirmière)

Conférence de rentrée pour les élèves de Terminale (11 septembre 2025)

Par Emmanuel Brochier : I.A. (Intelligence Artificielle) et enjeu éthique

Le propos de cette conférence donnée par Emmanuel Brochier, philosophe chercheur, maître de conférences, doyen de l’IPC (Faculté de philosophie et de psychologie), était d’interroger l’IA dans la perspective de la philosophie, c’est-à-dire avec le souci de clarifier le langage en levant les ambiguïtés, d’interroger les idées en pesant les arguments et d’en examiner enfin la valeur. Il s’agissait, dès lors, d’aborder l’IA non en tant que simple technique nouvelle toujours plus performante, mais en la situant dans la perspective de la modernité caractérisée par le projet et l’espérance d’une emprise sur le monde terrestre grâce au progrès scientifique et technique, lequel, selon Kant, devrait également entraîner un progrès moral. Il s’agissait alors de se demander si les promesses vertigineuses en termes de puissance, offertes par l’IA, doivent être considérées comme souhaitables pour l’humanité. Pour ce faire, il convenait, dans un premier temps, de clarifier la notion d’IA, puis, dans un second temps, de mettre en lumière le problème éthique qu’elle pose, et de terminer par quelques questions.

La notion d’IA est énoncée pour la première fois par John McCarthy en 1956. Elle désigne un champ de recherche disciplinaire nouveau. Où ce champ disciplinaire devait-il mener ? Dans l’esprit de John McCarthy, il s’agissait de réaliser une machine qui simule l’intelligence humaine en toutes ses opérations. Mais que faut-il alors entendre par « machine » et par « intelligence » ? Selon la définition de Coriolis au 19ème siècle, la machine désigne la capacité à fournir un certain travail, celui-ci désignant à son tour, le produit de l’effort par le déplacement. Partant de ces définitions, la machine peut s’entendre au sens de tout dispositif qui transforme l’énergie, ce que l’on trouve, tant dans les organismes vivants que dans les artefacts. Et dès lors, le travail ne serait pas propre à l’homme. La distinction entre l’homme et la machine s’estompe.

Que dire ensuite de l’intelligence ? John McCarthy s’inspire de Turing. Ce mathématicien ayant déjà en 1936 conçu une machine permettant d’attribuer la note de « 0 » ou « 1 » à toute chose, en fonction des règles de l’algorithme (modèle de tout ordinateur), se demande en 1950 si cette machine peut penser. Contrairement à Descartes qui répondait par la négative à cette question, au motif que le signe de la pensée est le langage que seul l’homme possède, Turing répond qu’il est vain de tenter de définir la pensée, ce dont témoigne l’histoire de la philosophie faite de multiples débats sur la question. En scientifique, Turing considère qu’il s’agira de s’en tenir à l’expérimentation : il sera possible de considérer que la machine pense, dès lors qu’à une question posée, on ne pourra distinguer si la réponse provient d’une personne ou d’une machine. Or, n’est-ce pas cette promesse qu’accomplit l’IA désormais ? Force est de constater que les résultats obtenus par certaines IA (Mistral par exemple) peuvent s’avérer plus pertinents que ceux provenant d’un travail humain. Ainsi, l’IA serait intelligente comme l’est l’homme, et serait même capable de le dépasser.

Il reste que cette thèse part d’un présupposé implicite qu’il appartient au philosophe de mettre en lumière. Il porte sur le concept d’« intelligence », latent en science, dont l’origine se trouve chez le psychologue Jean Piaget, lequel considère l’intelligence comme la faculté d’adopter un comportement adapté en fonction des situations (cf. La naissance de l’intelligence chez le jeune enfant, 1923). Dès lors, si l’intelligence doit s’entendre comme cette « faculté d’adaptation », elle n’est plus l’apanage de l’homme. On parle même désormais de « rationalité » pour les robots, voire d’« émotions », tant ils sont capables de les simuler et de s’adapter à un interlocuteur humain, lui fournissant des réponses adéquates. Que nous reste-t-il alors de spécifiquement humain qui puisse nous distinguer de la machine, dès lors que celle-ci s’avère capable de réponses pertinentes et de comportement adapté ? En ce sens du mot « intelligence », la machine est « intelligente » et la grandeur de l’homme s’en trouve dévaluée. Il ne peut qu’en éprouver une honte douloureuse (« honte prométhéenne ») : celle de se voir dépassé par la technique qu’il a lui-même inventée.

L’éthique consiste à interroger la valeur des objectifs que l’on poursuit, sachant que l’objectif poursuivi impacte toujours notre manière de vivre. Interroger l’IA sur un plan éthique, revient alors à se demander si ce que visent les recherches sur l’IA, dont on a vu qu’elle constitue une discipline à part entière, est au service de l’homme.

Les recherches en IA s’appuient aujourd’hui sur une référence internationale : L’IA : une approche moderne. Dès l’introduction de cet ouvrage, le but de l’IA (en tant que champ disciplinaire) y est clairement indiqué : il s’agit de l’IAG (Intelligence Artificielle Générale). Elle rejoint exactement ce que décrivait John McCarthy : une machine capable de simuler l’intelligence humaine dans tous les domaines. Ceci posera inéluctablement (les transhumanistes le reconnaissent) un problème d’alignement des valeurs entre l’homme et la machine : si, par exemple, une machine devait être programmée pour produire le maximum de trombones possible, il en résultera un épuisement des ressources et par conséquent la vie humaine serait rendue impossible. La performance d’une IA n’implique pas, par conséquent, qu’elle soit nécessairement au service de l’homme. Si la machine devient capable d’effectuer tous les travaux que l’homme effectue, est-ce pour autant un bon objectif ? Ceci renvoie à la question fondamentale de la véritable valeur du travail humain. Réaliser un « homme augmenté », selon le projet transhumaniste, est-ce nécessairement au service de l’homme ? Pouvoir le faire implique-t-il qu’on doive le faire ? Ce qui est possible factuellement est-il pour autant légitime et souhaitable ? Augmenter les performances doit-il être considéré comme un objectif absolu qui n’aurait pas à être questionné ? Si l’on considère l’intelligence comme une faculté d’adaptation, alors rien n’empêche de le penser. Mais est-ce bien cela l’intelligence au sens de l’intelligence humaine ? La différence entre l’homme et la machine n’est-elle que de degré (mesurable en fonction des performances obtenues et par conséquent vouée au changement), ou demeure-t-elle radicale ?

Pour répondre à cette dernière question, il s’agit de s’interroger sur ce que signifie « comprendre ». Lorsque, par exemple, ChatGPT réalise un très beau texte, à partir d’un prompt bien conçu, que fait-il ? Il ne fait qu’un calcul de probabilités aboutissant à un résultat adapté qui simule ce que l’intelligence humaine est capable de faire. Mais la machine ne comprend rien ; elle calcule simplement : elle reçoit des informations et les transforme. Mais alors qu’est-ce que comprendre s’il ne s’agit pas de calculer simplement ? Comprendre, au sens de l’expérience commune à tout homme, c’est saisir ce qui est responsable d’un évènement, c’est-à-dire accéder à la cause des évènements. C’est parce que l’homme, par son intelligence, est capable de comprendre les causes qu’il est responsable et que l’IA ne l’est pas. Le législateur européen l’assume en indiquant que l’on ne doit jamais tenir une IA pour responsable. Et c’est en quoi un monde où serait réalisée l’IAG serait un monde dans lequel toute responsabilité serait abolie.

Loin de se réduire à une faculté de calcul, l’intelligence, au sens humain, est ce qui nous fait accéder à la conscience de la responsabilité. L’éthique en ce sens qualifie l’intelligence humaine. Elle ne saurait par contre qualifier l’I.A. sauf en un sens appauvri et réducteur du terme « éthique », comme du terme « intelligence ».

Merci à Emmanuel Brochier pour cette analyse éclairante ouvrant, non seulement sur un sujet d’actualité, mais surtout sur ce qui constitue un enjeu majeur de toute existence humaine.

Michel Bouton (professeur de philosophie au lycée)

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Les plages du débarquement pour se souvenir

Dans le cadre du projet pédagogique « Les Hauts lieux de Mémoire et l’engagement citoyen », les élèves de Terminale 6 ont vécu hier leur ultime sortie scolaire, placée sous le signe de la mémoire.

Direction la Normandie et ses célèbres plages du Débarquement.

La journée a débuté par la visite du musée d’Arromanches, où les élèves ont pu découvrir l’ingéniosité du port artificiel mis en place lors du Débarquement allié de juin 1944. 

Après cette visite, place à un moment de détente bien mérité : les élèves ont savouré un pique-nique et nombreux d’entre eux n’ont pas résisté à l’appel de la mer pour une baignade improvisée.

L’après-midi s’est poursuivie avec la visite guidée des batteries allemandes, vestiges encore imposants du Mur de l’Atlantique, avant un moment empreint d’émotion au cimetière américain de Colleville. La journée s’est clôturée sur la plage d’Omaha, lieu historique chargé de mémoire. 

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