Ensemble scolaire

Sortie à Toussus le Noble pour les élèves inscrits au BIA

C’est dans une ambiance festive et détendue, qu’une quinzaine de jeunes élèves BIA de notre collège  ont pu participer à une sortie organisée avec l’ONG « Aviation sans Frontières » (ASF) sur l’aérodrome de Toussus Le Noble.

« Nous avons été accueillis par des bénévoles de ASF qui nous ont présenté les missions d’ASF. Puis nous sommes allés visiter la tour de contrôle et avons pu échanger avec les aiguilleurs du ciel : c’est un métier très intéressant. Après un déjeuner bien mérité, nous avons pu, tous ensemble, participer à une séance de simulateur de vol épaulés des bénévoles. Enfin nous avons visité le CFA AFMAÉ (centre de formation des apprentis à l’aéronautique). Nous avons pu approcher des avions de toutes tailles et observer de près les gigantesques moteurs d’A380 et de B747. Nous remercions évidemment M.Duleba et les bénévoles d’ASF qui se sont rendus disponibles pour nous et sans qui la journée n’aurait pas pu avoir lieu! »

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Les actus de l'ensemble scolaire

Cérémonie du 11 novembre 2024

Dans le cadre d’un projet sur « Le devoir de mémoire » s’insérant dans le programme d’Histoire et d’EMC, les élèves de 1ère 1 (Mme Lefebvre) et de 1ère 3 (Mme Rabot) ont participé à la cérémonie commémorative du 11 novembre à Montigny en lisant 2 lettres de poilus, en déposant une gerbe et en chantant la Marseillaise avec des élèves du Primaire.

Nous espérons que cette participation aura permis aux élèves de comprendre ce que revêt la notion « d’engagement citoyen » ; participation que les autorités présentes ont grandement appréciée.

_ Mme Lefebvre et Mme Rabot _

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Lecture de la lettre d’un poilu.

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Lecture de l’extrait d’un poème.

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Dépôt d’une gerbe au monument aux morts.

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Les élèves de Primaire et les élèves de 1ère de Saint-François entonnant la Marseillaise.

Une rentrée sous le signe de l’accueil

« Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille, accueille Celui qui m’a envoyé »

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Une nouvelle année s’offre à nous, certainement porteuse de projets, d’échanges, de rencontres, une année riche de dynamisme et de promesses, de réussites pour nos élèves.

Une année placée sous le signe de l’accueil à St-François d’Assise, pour faire de notre établissement un lieu où chacun se sente bien, où chacun ait à cœur de vivre la fraternité par l’attention à l’autre ; l’altérité est une richesse !

Notre Evêque nous appelle, par les orientations diocésaines,  à vivre pleinement cet accueil au sein de nos établissements et à y réfléchir en communauté éducative, particulièrement dans cette année jubilaire, en nous montrant « artisans de Paix en Yvelines », en travaillant à promouvoir la dignité de chaque personne au sein de notre communauté éducative, en nous engageant à être acteurs d’unité dans notre environnement pluriel et complexe, en nous mettant au service du bien commun portés par notre Espérance.

 

Belle année fraternelle à tous et bonne rentrée !

Une nouvelle plaquette pour SFA

Les actus du collège

Sortie au théâtre Montansier

Découverte de l'univers de Jules Verne.

Nous avons eu le plaisir d’emmener le jeudi 14 novembre, nos élèves de 5ème3 et 5ème7 au théatre Montansier.

« Les Voyages Fantastiques » présentent la création d’un film muet par Georges Méliès, inspiré par les grands romans de Jules Verne. Entre humour et poésie, les tableaux s’enchaînent et font le plaisir du spectateur.

Création de trompe-l’œil en arts plastiques

Un sujet qui a beaucoup plu à nos élèves.

Ces dernières semaines, les élèves de 3ème ont travaillé le trompe-l’œil en écho avec l’exposition du musée Marmottan Monet.

Leurs productions devaient être pensées pour intégrer l’espace de la classe et ont été réalisées spécifiquement pour ce lieu afin qu’ils expérimentent la notion d’in situ.

Du trou dans le tableau, permettant de voir la classe de musique, à l’occupation des murs par des souris, ou encore un passage vers le cosmos, les 3èmes ont été très inspiré.

Leurs réalisations ont été exposées dans la salle de classe pour permettre à chacun de venir découvrir la créativité dont ils ont fait preuve.

Découverte de l’Atelier cuisine avec la classe de 5ème5

Au cours de l’année 2024-2025, les élèves de la classe de 5èmevont participer à des ateliers de découverte de l’atelier HAS (Hygiène et Alimentation Service). Ils se dérouleront 2 mercredis par mois et seront encadrés par M. Da Silva & Mme Gaudinot.

Les objectifs de ce projet

  • Donner aux élèves de 5ème5 le goût de l’atelier HAS qui fait partie de leur cursus en 4ème et 3ème.
  • Commencer à leur donner certaines méthodes/rituels de travail utiles pour l’année de 4ème puis de 3ème.
  • Aborder les matières générales de façon plus concrète :
    • Les maths (pendant les achats, compter l’argent, rendre la monnaie, …)
    • La lecture (lire et comprendre un texte injonctif)
  • Relancer les apprentissages scolaires par des activités extrascolaires.

Son déroulement

Cet atelier se déroulera en 2 temps :

  • Mercredi de 9h10 à 11h15: Préparation de l’atelier dont 1h de lecture/visualisation/compréhension de recette et 1 h de courses en magasin.
  • Mercredi de 9h10 à 12h10: Atelier « Réalisation de la recette ».

Atelier 1 : Crumble

Atelier 2 : Cookies

Les actus du lycée

Conférence 1000 chercheurs dans les écoles Lundi 4 novembre 2024

Nous avons eu le plaisir d’accueillir Madame Lucile HOCH, chercheuse à l’Institut des cellules Souches pour le Traitement et l’Etude des maladies Monogéniques (I-Stem).

Madame HOCH a présenté aux élèves de 1ère et de terminale spécialité SVT la réalité des maladies génétiques rares et leur origine, ainsi que les différentes voies explorées pour y remédier (thérapie génique, pharmacologie, thérapie cellulaire) dans les laboratoires de recherche de l’AFM Téléthon.

Elle nous a également présenté son parcours de formation : bac scientifique à Elancourt, licence et master à l’UVSQ puis doctorat au CNRS avant d’intégrer les laboratoires de l’AFM.

Une conférence très appréciée des élèves qui ont pu retrouver des liens directs avec le programme de génétique étudié en classe et rencontrer une « vraie » scientifique jeune et performante, responsable dans une unité majoritairement féminine. De quoi faire sauter quelques clichés également. Cette expérience enrichissante leur a permis une vision plus concrète de leur poursuite d’études.

Pour plus d’informations, retrouvez l’ensemble de la conférence dans Le Parisien.

Journée d’intégration des 2ndes

Une journée sous le signe de la cohésion et du travail d'équipe

En début d’année, nous proposons aux élèves de 2nde de se retrouver dans un cadre non scolaire, dès la rentrée, pour un moment de détente, afin de mieux connaître leurs camarades de classe et leur professeur principal.

Cette année, la journée d’intégration a eu lieu le jeudi 19 septembre sous un beau et franc soleil (enfin !)

Déroulement de la journée

La société Muses et musées prend en charge l’organisation de cette journée et les activités proposées sont encadrées par les professeurs présents ; les activités se déroulent dans les jardins du parc de Versailles (petit parc/ jardins musicaux). Les élèves sont par groupe classe (6 à 8 élèves par groupe) ; ils suivent un jeu de piste, doivent faire diverses activités (créatives, culturelles, sportives…) et remplir un questionnaire.

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Conférence de rentrée pour les élèves de Terminale

Par Mark Hunyadi : L’esprit humain : patrimoine commun de l’humanité ?

La conférence de rentrée des élèves de Terminale fut donnée, cette année, par Mark Hunyadi, professeur de philosophie à l’Université catholique de Louvain et professeur associé à l’Institut Mines Télécom, auteur de plusieurs ouvrages, dont le dernier ayant pour titre : Déclaration universelle des droits de l’esprit humain. Une proposition. Après une introduction permettant de situer le problème à traiter, la conférence se déroula en deux temps consistant à montrer le caractère inédit du numérique en tant que technique, puis ses enjeux pour l’esprit humain.

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Le numérique serait-il une technique comme une autre ?

Sur cette question deux discours s’affrontent. Pour les uns, le numérique s’inscrirait dans le simple prolongement naturel de l’histoire des techniques. Pour les autres, il représente quelque chose de fondamentalement nouveau, marquant, dès lors, une rupture avec les techniques du passé. C’est à cette seconde thèse que se rallie Mark Hunyadi.

Pourquoi le numérique constitue-t-il alors quelque chose d’inédit dans l’histoire des techniques et de l’humanité ? En son sens premier, la technique est instrumentale : elle fournit des outils en vue d’une finalité. Mais n’est-elle pas plus que cela ? Pour le philosophe du vingtième siècle, Jacques Ellul, elle ne saurait se réduire à un simple outil dans la mesure où elle façonne aussi le milieu même dans lequel nous habitons. Avec le numérique cependant, nous voyons se développer encore autre chose : il devient en effet, pour nous, une médiation obligée avec le monde. Les calculs d’itinéraires (via le GPS), les démarches administratives, les achats, les rencontres, s’effectuent de plus en plus, en effet, par l’intermédiaire du numérique, de sorte que ce dernier devient progressivement et de façon de plus en plus contraignante, la condition même de notre accès au monde. A quoi s’ajoute une seconde caractéristique : le but des dispositifs numériques est toujours double. D’une part ils satisfont l’utilisateur ; mais en même temps, ils collectent à son insu des informations ayant une autre finalité que celle visée par ce dernier. C’est ainsi que, tout en proposant une quantité de services utiles et agréables, l’usage du numérique permet de fournir au système numérique une somme considérable d’informations grâce auxquelles il continuera d’exploiter notre attrait libidinal pour ce que nous y cherchons.

Par-delà cette description, ce qui s’y révèle (et intéresse particulièrement dès lors la philosophie) est une certaine conception de l’être humain. Celui-ci se voit en effet traité essentiellement comme un être libidinal (c’est-à-dire un être qui recherche des satisfactions) plutôt que comme un être capable de pensée et de jugement. En nous incitant à cliquer de plus en plus vite sur nos claviers pour répondre à diverses sollicitations, le numérique vient court-circuiter notre jugement, c’est-à-dire notre faculté de délibérer en vue de faire des choix qui soient vraiment les nôtres parce que réfléchis, et non fruits de simples réactions à des stimulations. C’est au demeurant parce que ces dispositifs s’adressent à notre « libidinalité » qu’ils peuvent créer des addictions. Plus globalement, nous devenons de plus en plus de simples parties intégrantes d’un système dont nous ignorons les véritables finalités, tandis que nous nous cantonnons à satisfaire nos désirs immédiats.

Ce système auquel nous nous intégrons à notre insu est celui dont la science cybernétique nous fournit l’analyse. Pour elle, tout système existant (y compris les êtres vivants et les êtres humains) se réduit à un échange d’informations (inputs, outputs, suivis de feedbacks). Ainsi, un thermostat, par exemple, capte la température (input), et enclenche le système (output) à partir de la comparaison avec celle programmée, laquelle pourra être corrigée (feedback). De même, le sentiment d’anxiété, par exemple, s’expliquera (selon l’analyse cybernétique) comme réception d’une information menaçante (input) enclenchant une réaction de fuite (output), laquelle pourra éventuellement être corrigée grâce au feedback (retour sur la situation). Or, lorsque nous allons sur internet, c’est selon cette lecture cybernétique que le système numérique nous traite. Le système reçoit, en effet, les données que nous lui fournissons par tout ce que nous y effectuons (y compris le calcul du temps passé, les sites visités, etc.) : input. Il va alors pouvoir traiter l’information et nous faire des propositions adaptées : output. Lesquelles pourront se modifier en s’adaptant à notre comportement numérique : feedback.

Ainsi, en devenant la médiation obligée de notre rapport au monde, tout en servant la double finalité indiquée ci-dessus, le numérique réduit progressivement notre vie à celle d’émetteurs-récepteurs d’informations, intégrés à un système qui nous domine à notre insu et auquel nous adhérons volontairement en vue de notre satisfaction.

Cette situation de dépendance à l’égard des machines entraîne une quantité de transformations qui constituent l’enjeu de cette réflexion. Fondamentalement, nous assistons à ce que l’on peut nommer le « devenir cybernétique de l’esprit ». L’esprit peut se définir, pour Mark Hunyadi, comme la faculté d’être relié à ce qui n’est pas encore donné : interroger, créer, contester, c’est, en effet, entrer en relation avec du non encore factuel. Telle est la marque de l’esprit. En ce sens l’esprit est, par définition « puissance de contrefactualité ». Or, sous la pression du numérique, l’esprit en vient à s’embourber de plus en plus dans un monde de simples données factuelles : chaque individu s’enfermant, par une sorte de servitude volontaire, dans la seule administration de son bien-être, se laissant glisser vers un milieu étroit auquel il est sommé de s’adapter. Le piège du numérique est ainsi d’engluer dans le traitement de données ce qui fait le cœur de l’esprit, dont la caractéristique est justement de pouvoir aller au-delà du donné. Cet enchaînement progressif dans le numérique et la logique cybernétique qui l’anime, loin de favoriser notre réflexion, l’empêche au contraire.

Dès lors, un tel enjeu implique, pour Mark Hunyadi, une réponse qui soit à la hauteur. C’est pourquoi il plaide en faveur d’une « Déclaration universelle des droits de l’esprit humain » permettant de déclarer l’esprit humain, désormais menacé dans son exercice, « patrimoine commun de l’humanité ». A titre d’exemple, si Chat GPT fait désormais partie de notre paysage, avec les transformations qu’il véhicule dans notre rapport au monde, c’est en raison d’une absence de régulation en dehors de celle du marché (le recours à la protection des droits individuels n’intervenant qu’à la marge). Pourtant, est-ce au marché de décider du devenir de notre esprit ? Sur le plan sanitaire, aucune entreprise pharmaceutique ne se permettrait de lancer une nouvelle molécule sur le marché. Pourquoi n’y aurait-il pas des limites analogues lorsque l’esprit est menacé ?

Il s’agirait donc, par une telle « Déclaration », de mettre en place un nouveau cadre normatif pour toutes les technologies numériques. Ce qui aurait pour mérite d’une part de rendre à l’humanité sa fierté en cet esprit humain, et d’autre part d’agir pour sa défense, en mettant un terme à la croissance de l’emprise numérique qui l’asservit.

Merci à Mark Hunyadi de nous avoir conduits dans cette réflexion, nous donnant de reconnaître la dignité de notre humanité par la beauté de ce qui nous fait esprits.

Michel Bouton (professeur de philosophie au lycée)

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