Ensemble scolaire

La classe BIA révise au Musée de l’Air et de l’Espace

La visite guidée du Musée de l’Air et de l’Espace est une occasion exceptionnelle pour notre classe BIA de réviser le module HISTOIRE et de préparer en douceur l’examen du mois prochain.

Notre histoire aéronautique est très riche et notre guide Charles Pigaillem, médaillé de l’aéronautique, la fait revivre et la pimente d’anecdotes savoureuses : du premier dirigeable électrique « Le France » jusqu’au Goliath Farman premier avion de transport de passagers, nous revivons l’époque héroïque dans le superbe Hall d’Arrivée Art Déco récemment rénové.

Nous continuons notre périple par la rencontre avec des oiseaux mythiques comme le C47 du débarquement du 6 juin 1944, le Boeing 747 et encore les deux Concorde. Une photo sous le ciel bleu devant la fusée ARIANE  conclut cette journée bien remplie.

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Les actus de l'ensemble scolaire

Les élèves BIA SFA 2025, fiers de leur diplôme à l’aéroclub André Tesson de Saint Cyr l’Ecole

Les jeunes diplômés du BIA ont officiellement reçu leur diplôme à l’Aéroclub André Tesson de Saint-Cyr-l’École, où ils ont effectué leur vol d’initiation.

L’Aéroclub André Tesson a réalisé cette année 13 vols BIA pour l’établissement Saint-François d’Assise.

Christine Debouzy, présidente de l’Association française des femmes pilotes et ex-pilote d’Air France sur A380, a présenté l’actualité de l’aéronautique féminine ainsi que les possibilités de bourses offertes aux jeunes postulantes. Les élèves ont partagé leur expérience et leur enthousiasme à la suite du stage de planeur gratuit effectué cet été à Issoudun.

Marc Duleba, formateur BIA, a fait un retour sur la fête BIA et sur la visite du site FedEx de l’aéroport de Roissy. Le président de l’aéroclub, Alain Henry, a répondu aux questions des diplômés concernant les possibilités de poursuite de leur formation de pilote privé au sein de l’aéroclub.

Un goûter convivial a conclu cet après-midi, réunissant les diplômés, leurs familles, les formateurs et les instructeurs de l’aéroclub, pour des échanges à la fois fructueux et gourmands.

Bac 2025 : nos lycéens décrochent leur ticket pour l’avenir !

Vos enfants profitent déjà de ces premières semaines de repos après une année où chacun d’entre eux a donné le meilleur de lui-même. C’est une fois de plus l’excellence des résultats aux examens qui nous rend fiers de la réussite de nos élèves de 3ème et de terminale avec un taux de 100 % de réussite, cela témoigne des efforts et du travail fournis par chacun d’eux !

C’est aussi la reconnaissance de la grande qualité de l’enseignement et de l’accompagnement dispensé par l’ensemble de l’équipe éducative, du dynamisme pédagogique auquel nous tenons à Saint-François d’Assise.

Concours National de la Résistance et de la Déportation 2024-2025

Mardi 10 juin quelques élèves T1 et T6 ont eu l’honneur d’assister à la cérémonie de remise des prix du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD) 2024-2025, organisée à la préfecture des Yvelines, en présence de M. Frédéric Rose, préfet du département, et du député Laurent Mazaury.

Le projet mené  par Virginie Lefebvre avec deux classes de terminale (1 et 6), « Les hauts lieux de mémoire et l’engagement citoyen », a obtenu la 2ᵉ place dans la catégorie projet collectif lycée. Un beau moment d’émotion et de fierté pour une toute première participation. Ce prix vient récompenser le sérieux, la créativité et l’investissement des élèves tout au long de l’année. 

Pour plus d’informations sur le concours :

https://www.education.gouv.fr/le-concours-national-de-la-resistance-et-de-la-deportation-4295

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Les actus du collège

Découverte de l’AS pour les collégiens

Le mercredi 17 septembre après-midi, les élèves de sixième du collège Saint-François d’Assise ont participé à l’activité découverte de l’AS.

Cet après-midi a pour but de faire découvrir la plupart des activités sportives de l’Association sportive de Saint François d’Assise, que les jeunes soient déjà inscrit ou pas. Le soleil était au rendez-vous pour présenter les activités en plein air dans la cour.

La journée d’intégration au collège

Au programme : LA MISSION EUROPA MARS 2065 découvre la planète rouge et se retrouve en danger à la suite de l’éruption d’un Volcan.

L’ESA lance une mission de recrutement pour trouver la meilleure équipe afin de sauver les astronautes. Chaque classe forme 4 équipes ; chacune d’elles devra remporter un maximum de points pour être sélectionnée et partir sauver l’équipe martienne.

1- Mission fusée, construire une fusée.

2- Message aux extra-terrestre, réaliser une fresque.

3- Trouver une planète habitable, faire des expériences.

4 – Assembler les modules , Tour FRÖBEL.

5 – Mission morse, jeu du béret.

6 – Mission cohésion, relais aveugle.

7 – Visée laser, tir à la carabine.

8 – Piloter une fusée, tir à la sarbacane.

9 – Entrainement de l’astronaute, relais cerceaux.

10 – Mission d’urgence, les déménageurs.

11 – Retrouver les échantillons, course d’orientation.

12 – Sortie dans l’espace, épreuve d’escalade.

13 – Espace détente, ping-pong.

14 – Entrainement, préparation physique.

15 – Retour à la base, lancer son avion.

16 – Sauver coco, escape game.

Théâtre en boîte

Boites réalisées par les 6e4 de l’année 2024/2025 avec leur professeur d’arts plastiques Mme Khatib en collaboration avec le CDI.

Les élèves ont créé 13 boites pour représenter les 13 scènes du livre « le petit chat miroir ». Ces magnifiques réalisations resteront visibles au CDI du collège pendant quelques jours pour les élèves.

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Les actus du lycée

Conférence de rentrée pour les élèves de Terminale (11 septembre 2025)

Par Emmanuel Brochier : I.A. (Intelligence Artificielle) et enjeu éthique

Le propos de cette conférence donnée par Emmanuel Brochier, philosophe chercheur, maître de conférences, doyen de l’IPC (Faculté de philosophie et de psychologie), était d’interroger l’IA dans la perspective de la philosophie, c’est-à-dire avec le souci de clarifier le langage en levant les ambiguïtés, d’interroger les idées en pesant les arguments et d’en examiner enfin la valeur. Il s’agissait, dès lors, d’aborder l’IA non en tant que simple technique nouvelle toujours plus performante, mais en la situant dans la perspective de la modernité caractérisée par le projet et l’espérance d’une emprise sur le monde terrestre grâce au progrès scientifique et technique, lequel, selon Kant, devrait également entraîner un progrès moral. Il s’agissait alors de se demander si les promesses vertigineuses en termes de puissance, offertes par l’IA, doivent être considérées comme souhaitables pour l’humanité. Pour ce faire, il convenait, dans un premier temps, de clarifier la notion d’IA, puis, dans un second temps, de mettre en lumière le problème éthique qu’elle pose, et de terminer par quelques questions.

La notion d’IA est énoncée pour la première fois par John McCarthy en 1956. Elle désigne un champ de recherche disciplinaire nouveau. Où ce champ disciplinaire devait-il mener ? Dans l’esprit de John McCarthy, il s’agissait de réaliser une machine qui simule l’intelligence humaine en toutes ses opérations. Mais que faut-il alors entendre par « machine » et par « intelligence » ? Selon la définition de Coriolis au 19ème siècle, la machine désigne la capacité à fournir un certain travail, celui-ci désignant à son tour, le produit de l’effort par le déplacement. Partant de ces définitions, la machine peut s’entendre au sens de tout dispositif qui transforme l’énergie, ce que l’on trouve, tant dans les organismes vivants que dans les artefacts. Et dès lors, le travail ne serait pas propre à l’homme. La distinction entre l’homme et la machine s’estompe.

Que dire ensuite de l’intelligence ? John McCarthy s’inspire de Turing. Ce mathématicien ayant déjà en 1936 conçu une machine permettant d’attribuer la note de « 0 » ou « 1 » à toute chose, en fonction des règles de l’algorithme (modèle de tout ordinateur), se demande en 1950 si cette machine peut penser. Contrairement à Descartes qui répondait par la négative à cette question, au motif que le signe de la pensée est le langage que seul l’homme possède, Turing répond qu’il est vain de tenter de définir la pensée, ce dont témoigne l’histoire de la philosophie faite de multiples débats sur la question. En scientifique, Turing considère qu’il s’agira de s’en tenir à l’expérimentation : il sera possible de considérer que la machine pense, dès lors qu’à une question posée, on ne pourra distinguer si la réponse provient d’une personne ou d’une machine. Or, n’est-ce pas cette promesse qu’accomplit l’IA désormais ? Force est de constater que les résultats obtenus par certaines IA (Mistral par exemple) peuvent s’avérer plus pertinents que ceux provenant d’un travail humain. Ainsi, l’IA serait intelligente comme l’est l’homme, et serait même capable de le dépasser.

Il reste que cette thèse part d’un présupposé implicite qu’il appartient au philosophe de mettre en lumière. Il porte sur le concept d’« intelligence », latent en science, dont l’origine se trouve chez le psychologue Jean Piaget, lequel considère l’intelligence comme la faculté d’adopter un comportement adapté en fonction des situations (cf. La naissance de l’intelligence chez le jeune enfant, 1923). Dès lors, si l’intelligence doit s’entendre comme cette « faculté d’adaptation », elle n’est plus l’apanage de l’homme. On parle même désormais de « rationalité » pour les robots, voire d’« émotions », tant ils sont capables de les simuler et de s’adapter à un interlocuteur humain, lui fournissant des réponses adéquates. Que nous reste-t-il alors de spécifiquement humain qui puisse nous distinguer de la machine, dès lors que celle-ci s’avère capable de réponses pertinentes et de comportement adapté ? En ce sens du mot « intelligence », la machine est « intelligente » et la grandeur de l’homme s’en trouve dévaluée. Il ne peut qu’en éprouver une honte douloureuse (« honte prométhéenne ») : celle de se voir dépassé par la technique qu’il a lui-même inventée.

L’éthique consiste à interroger la valeur des objectifs que l’on poursuit, sachant que l’objectif poursuivi impacte toujours notre manière de vivre. Interroger l’IA sur un plan éthique, revient alors à se demander si ce que visent les recherches sur l’IA, dont on a vu qu’elle constitue une discipline à part entière, est au service de l’homme.

Les recherches en IA s’appuient aujourd’hui sur une référence internationale : L’IA : une approche moderne. Dès l’introduction de cet ouvrage, le but de l’IA (en tant que champ disciplinaire) y est clairement indiqué : il s’agit de l’IAG (Intelligence Artificielle Générale). Elle rejoint exactement ce que décrivait John McCarthy : une machine capable de simuler l’intelligence humaine dans tous les domaines. Ceci posera inéluctablement (les transhumanistes le reconnaissent) un problème d’alignement des valeurs entre l’homme et la machine : si, par exemple, une machine devait être programmée pour produire le maximum de trombones possible, il en résultera un épuisement des ressources et par conséquent la vie humaine serait rendue impossible. La performance d’une IA n’implique pas, par conséquent, qu’elle soit nécessairement au service de l’homme. Si la machine devient capable d’effectuer tous les travaux que l’homme effectue, est-ce pour autant un bon objectif ? Ceci renvoie à la question fondamentale de la véritable valeur du travail humain. Réaliser un « homme augmenté », selon le projet transhumaniste, est-ce nécessairement au service de l’homme ? Pouvoir le faire implique-t-il qu’on doive le faire ? Ce qui est possible factuellement est-il pour autant légitime et souhaitable ? Augmenter les performances doit-il être considéré comme un objectif absolu qui n’aurait pas à être questionné ? Si l’on considère l’intelligence comme une faculté d’adaptation, alors rien n’empêche de le penser. Mais est-ce bien cela l’intelligence au sens de l’intelligence humaine ? La différence entre l’homme et la machine n’est-elle que de degré (mesurable en fonction des performances obtenues et par conséquent vouée au changement), ou demeure-t-elle radicale ?

Pour répondre à cette dernière question, il s’agit de s’interroger sur ce que signifie « comprendre ». Lorsque, par exemple, ChatGPT réalise un très beau texte, à partir d’un prompt bien conçu, que fait-il ? Il ne fait qu’un calcul de probabilités aboutissant à un résultat adapté qui simule ce que l’intelligence humaine est capable de faire. Mais la machine ne comprend rien ; elle calcule simplement : elle reçoit des informations et les transforme. Mais alors qu’est-ce que comprendre s’il ne s’agit pas de calculer simplement ? Comprendre, au sens de l’expérience commune à tout homme, c’est saisir ce qui est responsable d’un évènement, c’est-à-dire accéder à la cause des évènements. C’est parce que l’homme, par son intelligence, est capable de comprendre les causes qu’il est responsable et que l’IA ne l’est pas. Le législateur européen l’assume en indiquant que l’on ne doit jamais tenir une IA pour responsable. Et c’est en quoi un monde où serait réalisée l’IAG serait un monde dans lequel toute responsabilité serait abolie.

Loin de se réduire à une faculté de calcul, l’intelligence, au sens humain, est ce qui nous fait accéder à la conscience de la responsabilité. L’éthique en ce sens qualifie l’intelligence humaine. Elle ne saurait par contre qualifier l’I.A. sauf en un sens appauvri et réducteur du terme « éthique », comme du terme « intelligence ».

Merci à Emmanuel Brochier pour cette analyse éclairante ouvrant, non seulement sur un sujet d’actualité, mais surtout sur ce qui constitue un enjeu majeur de toute existence humaine.

Michel Bouton (professeur de philosophie au lycée)

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Les plages du débarquement pour se souvenir

Dans le cadre du projet pédagogique « Les Hauts lieux de Mémoire et l’engagement citoyen », les élèves de Terminale 6 ont vécu hier leur ultime sortie scolaire, placée sous le signe de la mémoire.

Direction la Normandie et ses célèbres plages du Débarquement.

La journée a débuté par la visite du musée d’Arromanches, où les élèves ont pu découvrir l’ingéniosité du port artificiel mis en place lors du Débarquement allié de juin 1944. 

Après cette visite, place à un moment de détente bien mérité : les élèves ont savouré un pique-nique et nombreux d’entre eux n’ont pas résisté à l’appel de la mer pour une baignade improvisée.

L’après-midi s’est poursuivie avec la visite guidée des batteries allemandes, vestiges encore imposants du Mur de l’Atlantique, avant un moment empreint d’émotion au cimetière américain de Colleville. La journée s’est clôturée sur la plage d’Omaha, lieu historique chargé de mémoire. 

Des podcasts pour sensibiliser à la pollution de l’air

Dans le cadre de l’enseignement scientifique, un projet original a vu le jour autour de la thématique « Futur et ses énergies ». Porté avec enthousiasme par une enseignante passionnée, ce projet a permis aux élèves de devenir, le temps de quelques semaines, de véritables créateurs de contenu et ambassadeurs de la santé environnementale.

L’objectif était clair, sensibiliser les jeunes aux impacts des polluants de l’air sur la santé à travers un média moderne, accessible et engageant : le podcast.

Chaque groupe d’élèves a été invité à choisir un polluant atmosphérique spécifique ou une population particulièrement vulnérable à cette pollution. Ils ont mené une exploration approfondie des causes de cette pollution, de ses conséquences sanitaires, et surtout, ils ont réfléchi à des solutions concrètes pour en atténuer les effets.

Ce travail a été l’occasion de développer des compétences transversales : recherche documentaire, esprit critique, travail collaboratif, expression orale, et création numérique. Mais au-delà des compétences scolaires, ce projet a surtout permis aux élèves de s’approprier un enjeu de société majeur et de devenir acteurs du changement.

« Je suis vraiment fière de la qualité de leurs différentes productions et de leur implication dans ce travail », confie l’enseignante à l’origine de cette initiative, Mme Lubin.

Gustave et Nathan
Ronan, Elena et Milann
Annelise et Annaëlle
Chloé et Paulin
Thibault et Lucas

Engagé pour l’environnement : compensation de l’impact carbone de notre site internet En savoir +